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mercredi 13 octobre 2010

EDUCATION A LA MAISON 4

Même si la narration doit en pâtir et sembler parfois incohérente, j’ai à cœur de faire de cette histoire le récit le plus honnête et le plus lucide possible. Je refuse absolument de magnifier ce que nous avons vécu, et tant pis pour ceux qui attendent un conte de fée. L’idée en écrivant ce blog n’est ni de faire des adeptes, ni de faire du prosélytisme. Surtout pas, car nous ne savons que trop ce que notre démarche avait de fou, d’improbable et de risqué. Ayant eu moult fois l’occasion d’évoquer notre expérience avec des amis, nous avons toujours eu à cœur de leur déconseiller de suivre notre exemple. Non que nous fussions jaloux de l’exclusivité de l’aventure, et encore moins que nous jugions qu’il y ait là matière à critiques. Mais nous avons tellement conscience des difficultés que cela en entraîné, tant au niveau familial qu’au niveau organisationnel, nous savons tellement les efforts et sacrifices que cela a nécessité, l’énergie qu’il a fallu déployer et les erreurs que nous avons commises qu’il nous a toujours semblé insensé de conseiller à quiconque de se lancer dans une semblable aventure. 
Nous pouvons au mieux essayer de donner des conseils sur la gestion difficile par les parents des relations avec l’école, surtout au niveau primaire. Le moment le plus crucial pour eux est celui où l’enfant atteint les 4/5 ans, il désire à toutes forces  apprendre, tout apprendre et en particulier apprendre à lire. L’histoire est toujours la même. Lorsque l’enfant paraît, les parents sont saisis d’un zèle inébranlable et sont prêts dès le berceau à se transformer en pédagogues. Comme ils ignorent généralement les différentes passages obligés des apprentissages, ils brûlent les étapes, sautent les pré-requis, et sont parfois déçus des « performances » de leur enfant. D’autant que les jeux supposés éducatifs qui sont mis à leur disposition dans le commerce de grande distribution souvent en général inadaptés, et sous des apparences simili-pédagogiques, sont en fait totalement inintéressants. L’enfant les laisse rapidement et ils remplissent rarement l’usage pour lequel ils ont été prévus.


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